DENSE de Gabrielle Giraud (2021, France – 14min)
Réalisation, image, montage, production : Gabrielle Giraud / Maryam Kaba Co-fondatrice d’Afrovibe Dance Workout / Bastien Molines – élève 1 / Sophie Lipinski – élève 2 / Célia Gbekan – élève 3
Au cours du second confinement un cours de danse va changer le quotidien de nombreux.se.s marseillais.es. Ce film part d’un besoin viscéral de partager cette expérience afin de donner envie aux gens d’échanger à nouveau en cette période si complexe. Ce court documentaire de 14minutes a était tourné en plusieurs mois et présente le portrait de trois élèves. Comment la danse peut participer à l’affirmation de soit dans une société où l’image est centrale ? Comment se réapproprier son corps dans l’espace public ? Plus qu’un simple divertissement, selon le contexte la danse peut devenir un moyen de militer et de reprendre le pouvoir de façon pacifiste et puissante.
Gabrielle Giraud est née à Marseille en 1995. L’art du spectacle a toujours fait partie intégrante de sa vie. Jeune, elle a eu la chance de passer son temps libre sur des plateaux de tournage, où elle pouvait observer l’agitation ; dans cette effervescence, elle regardais sa mère affairée à coiffer les comedien.ne.s. En grandissant, Gabrielle s’est naturellement sentie attirée par la musique, les arts du cirque, le théâtre, le cinéma et l’écriture. À l’âge de 13 ans, elle fait l’acquisition de sa première camera. En 2013, elle intègre la section cinéma à l’Université Paul Valérie, où elle se spécialise dans l’écriture de scénarios. Elle imagine des histoires qui s’ancrent dans le réel en s’inspirant de scènes de la vie quotidienne dont elle est témoin ou parfois actrice. Au fil des années, elle développe une sensibilité esthétique autour de la captation en lumière naturelle. Marseille est une ville gorgée de nuances, la frontière entre la ville et la nature donne une dimension particulière au caractère de cette cité : entre calme et tempête.
Gabrielle écrit son premier long métrage à 25 ans et réalise son premier court métrage « T’y es Tanquée » dans la foulée, le but étant de présenter les personnages et l’univers du long métrage qu’elle a écrit tout en transmettant les différentes nuances et ambiances qui l’inspirent.
During the second lockdown, a dance class will change the daily lives of many people from Marseille. This film starts from a visceral need to share this experience in order to make people want to exchange again in such a complex period. This short 14-minute documentary was shot over several months and presents the portrait of three people who come to the dance class.How can dance participate in self-affirmation in a society where the image is central ? How to reclaim your body in the public space? More than just entertainment. Depending on the context, dance can become a means of militating and regaining power in a pacifist way.
Gabrielle Giraud was born in Marseille in 1995. Performing arts have always been an integral part of her life. As a young girl, she was lucky enough to spend her free time on film sets, where she could observe the hustle and bustle; in this effervescence, she would watch her mother doing the actors’ hair. Growing up, Gabrielle was naturally drawn to music, circus arts, theatre, film and writing. At the age of 13, she acquired her first camera. In 2013, she joined the film department at Paul Valerie University, where she specialised in screenwriting. She imagines stories that are rooted in reality, inspired by scenes from everyday life that she witnesses or sometimes acts in. Over the years, she has developed an aesthetic sensibility around the use of natural light. Marseille is a town full of nuances, the border between urban life and nature gives a particular dimension to the character of this city: between calm and storm.
Gabrielle wrote her first feature film at the age of 25 and directed her first short film « T’y es Tanquée » at the same time, the aim being to present the characters and the universe of the feature film she had written while transmitting the different nuances and atmospheres that inspire her.